Dans l’univers du recrutement, il y a ceux qui traquent leur prochain talent et ceux qui jettent l’hameçon en attendant une prise, une méthode plus passive mais tout aussi stratégique. Les recruteurs "chasseurs" et "pêcheurs" adoptent des styles bien distincts, mais tous ont le même objectif : attraper le candidat idéal pour construire des équipes perfomantes. Alors, arc à la main ou canne à pêche sur l’épaule, plongeons dans ces deux approches comme si vous partiez à l’aventure dans la nature sauvage… du marché de l’emploi.


Les chasseurs : le Rambo du recrutement

Le chasseur, c’est l’action, l’adrénaline, la précision, il ne laisse rien au hasard. Son objectif ? Identifier, séduire et convaincre. On l’imagine dans la savane (ou devant son écran LinkedIn), à l’affût de son prochain talent : celui qui correspond parfaitement à son besoin. Ici, pas question d’attendre que cela tombe tout seul dans le filet, chaque candidat est sélectionné avec soin. 


Comment chassent-ils ?

  • Repérage : Avec leurs jumelles technologiques, ils scrutent les profils les plus intéressants (souvent déjà en poste). 
  • Approche discrète : Pas de panique, ils ne foncent pas dans le tas. Un message personnalisé, un compliment sur le parcours du candidat, et hop, la chasse est lancée.
  • Précision : Pas de filets pour les chasseurs, juste une flèche bien ajustée : ils ne visent que les talents rares ou les profils recherchés qui ne se trouvent pas sur les jobboards classiques.

Leurs outils préférés :

  • L’arc technologique : réseaux sociaux, CVthèque, Linkedin, et bien sûr le plug-in de Nicoka pour capturer les profils en 1 clic
  • Les cartes de la jungle : bases de données, réseaux sociaux pro, et outils d’automatisation pour atteindre leurs cibles avant la concurrence.

Le bilan ?

  • Efficacité maximale pour les profils rares ou en tension, comme un développeur full-stack, un chirurgien cardiaque, ou cet expert en IA qu’on n’arrête pas de se disputer.
  • Mais attention, chasser, ça prend du temps, et parfois le talent peut échapper au filet si il n’est pas séduit. Le chasseur doit avoir une excellente connaissance de son domaine d'activité pour parler à sa cible.
  • Cette méthode peut également effrayer les candidats moins habitués à être sollicités.

💡 Le saviez-vous ? L'origine du terme "chasseur de têtes"

Le terme "chasseur de têtes" a une origine un peu surprenante, bien loin du monde du recrutement moderne. À l’époque, il désignait des personnes chargées de récupérer les têtes des ennemis lors de batailles ou de guerres tribales. Cette expression symbolisait donc la recherche de "trophées" en traquant et éliminant les adversaires. Heureusement, aujourd'hui, le terme a évolué et désigne plutôt des recruteurs spécialisés dans la recherche proactive des meilleurs talents, sans aucune violence ! Le but est bien de repérer des profils rares et qualifiés, pas de collecter des têtes... de manière littérale, bien sûr.


Les pêcheurs : patience et appâts bien choisis

De l’autre côté du spectre, on retrouve les recruteurs pêcheurs, assis tranquillement au bord de l’eau (ou sur Indeed), lançant leur ligne avec espoir, misant sur une approche plus passive. Leur stratégie ? Jeter une offre alléchante en utilisant des techniques qui mettent en avant l'entreprise et ses opportunités, puis attendre que les candidats mordent à l’hameçon.

Comment pêchent-ils ?

  • L’art de l’appât : Les pêcheurs savent que pour attirer du monde, il faut un bon message. Une annonce claire, des avantages transparents, et une promesse employeur, et c’est parti.
  • Attente zen : Ils savent que les meilleurs candidats se méritent, alors ils patientent, tout en surveillant les réponses.
  • Tri des prises : Une fois les CV reçus dans leurs filets, ils choisissent soigneusement les talents qui correspondent au poste. Bonjour perles rares ! 

Leurs outils préférés :

  • Les plateformes de pêche : Elles sont nombreuses en fonction du profil recherché. Les généralistes sont les plus connus :  Indeed, Monster, HelloWork.
  • Les cannes modernes : ATS (systèmes de suivi des candidatures) pour gérer les prises et éviter de rater un gros poisson.
  • Le moulinet social : Les réseaux sociaux pour promouvoir leur marque employeur et montrer que travailler chez eux, c’est aussi fun qu’une journée au bord du lac.

Le bilan ?

  • Parfait pour les postes à pourvoir en volume ou pour des candidats généralistes.
  • Cette pratique renforce la marque employeur, un atout pour l'entreprise. 
  • Mais attention, parfois les talents les plus intéressants ne sont pas au bout de la ligne. Et un mauvais appât ? C’est zéro prise.

Ce que les candidats attendent de vous (chasseur ou pêcheur)

Que vous soyez armé d’une flèche ou d’un hameçon, il y a une chose que vous devez toujours garder en tête : les candidats ne sont pas des poissons ou des biches, mais des Humains avec un grand "H".


  • Les profils passifs (talents rares) : Ils apprécient la chasse ciblée, mais seulement si elle est élégante. Traduction : pas de copier-coller maladroit ni de promesses irréalistes.
  • Les profils actifs (candidats curieux) : Ils veulent être séduits par une offre bien écrite et une entreprise qui montre ses valeurs. Clarté, transparence et perspective d’évolution font toute la différence.

Une grande majorité des talents du marché de l'emploi ne sont pas en recherche active d'un emploi ce qui fait des chasseurs un pilier indispensable. Cependant, plus de 80% des candidats déclarent qu’un processus clair et des échanges respectueux influencent leur choix (source : Glassdoor).



L'Inbound Recruiting : une approche complémentaire pour attirer les talents

En plus des stratégies de recrutement actives, comme celles des chasseurs et des pêcheurs, une autre méthode émerge et prend de plus en plus d'ampleur : l'Inbound Recruiting. Contrairement aux approches classiques où le recruteur part à la recherche de talents, l'Inbound Recruiting repose sur l'idée que ce sont les candidats qui viennent à vous.

En créant un environnement attractif — à travers du contenu de qualité, des témoignages d'employés, des offres de valeur et une communication transparente l'entreprise devient un aimant naturel pour les talents. Cette méthode repose sur une stratégie de long terme visant à cultiver une image positive et authentique, tout en répondant aux besoins et attentes des candidats. Par exemple : un blog, des webinars, ou une présence active sur les réseaux sociaux peuvent faire en sorte que des profils qualifiés, déjà intéressés par votre culture d'entreprise, se tournent vers vous dès qu'ils décident de changer de poste.


En ce sens, l'Inbound Recruiting vient compléter l’approche "pêche" en transformant l’entreprise en une organisation où les candidats sont non seulement attirés, mais aussi engagés, avant même qu'un recrutement ne soit envisagé.


Chasseurs ou pêcheurs : qui gagne ?

En réalité, pas de vainqueur ni de perdant. La vraie victoire, c’est de savoir adapter votre stratégie au poste à pourvoir et à vos candidats. Et si vous voulez maximiser vos chances, rien de mieux qu’un bon équipement : une solution comme Nicoka, qui combine outils de chasse et de pêche, vous aide à naviguer avec aisance dans cet océan de talents.


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